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Le Club des Connasses Cyniques
22 octobre 2006

Voyage à Boulet City

Très chers amis, bonsoir^^

Nouvelle note, nouvelle étude, et cette fois, je me suis dévouée pour vous (ahem) et je me suis livrée à l’étude de la faune des boîtes de nuit, et plus particulièrement de l’individu le plus représentatif de cette faune : le « lourdaud de base ».

Hier soir, (samedi, donc), je me suis rendue, en compagnie d’amis dans une boîte dont j’ignorais l’existence, j’ai appris par la suite que rester dans l’ignorance n’aurait pas perturbé ma vie outre mesure, mais là n’est pas le (vrai) sujet.

Parmi les clubs que j’ai pu voir et/ou fréquenter, je crois que celui-ci fut l’un des pires.

Imaginez la « boîte rendez vous », le lieu où tout le monde va le samedi soir par habitude, j’ai même entendu un ami parler d’un homme en disant qu’il devait camper là. Oui, j’aurais dû être alertée à ce moment là, hélas…

Ce lieu, donc, est le repaire hebdomadaire d’une faune particulière. Cette faune agoraphobe, qui ne sort pas des sentiers battus trop de fois, mille fois explorés mais toujours si rassurants.

Je me dois donc de vous prévenir contre cette faune, chers et innocents amis, car elle est celle qu’il y a de pire : elle vous empêche de passer une délicieuse soirée.

Imaginez vous à ma place, entrant dans un lieu saturé de décibels, face à deux salles, l’une minuscule diffusant une musique agréable et variée, et l’autre immense où officie un DJ mixant de la techno, partout où vous regardez, les mêmes personnes, uniforme standard pour les femmes comme pour les hommes (jean et tee shirt/débardeur).

Premier geste salvateur de la soirée : porter à vos lèvres ce délicieux verre de vodka-pomme (moitié vodka, moitié pomme, bien entendu) afin d’occulter cette vision de cauchemar (personnellement j’ai voulu éviter de me demander « my Dave, pourquoi suis-je la seule personne à porter une jupe ? »)

Peu à peu, le degré d’alcool se faisant sentir, migrer vers la salle la plus grande devient une option terriblement attractive, et se déhancher sur le « boum ! boum ! boum ! » craché gracieusement par les enceintes géantes reste une solution idéale pour passer le temps (et puis accessoirement, c’est très amusant lorsqu’on est suffisamment éméché^^).

A ce moment là de la soirée, on considère que tout se passe à peu près bien, le premier traumatisme étant passé.

Mais cela, très chers et cyniques amis, c’est avant que la faune n’entre en contact avec vous.

Avant que l’individu caractéristique de cette faune de vienne bouger près de vous.

L’individu en question porte l’appellation suivante : « le lourdaud de base ». Cet individu de sexe masculin est un habitué de la boîte où vous avez eu le malheur d’entrer, il connaît tout le monde, et en particulier les autres habitués, qui risquent à tout moment d’entrer en contact avec vous (procédé utilisé : vous hurler à l’oreille que « ce garçon est un mec bien, je le connais depuis des années ! »). Sinon le lourdaud danse avec vous, et hélas s’accroche un petit peu.

Il émet alors des signaux distincts :

-un regard sensé être affectueux et séducteur à la fois, mais en pratique cela donne plutôt un regard larmoyant qui vous oblige à regarder ailleurs pour ne pas mourir d’une soudaine crise d’hilarité.

 

-il vous adresse la parole, en premier lieu pour vous demander votre nom (pas forcément alarmant, mais pour cet être d’habitude, il s’agit d’un premier pas vers une relation menant à « autre chose »).

 

-il vous demande votre numéro de téléphone.

L’attitude à adopter est une retraite stratégique vers la seconde sale et vos amis.

Bien entendu, ces amis étant ceux qui vous ont amené dans ce lieu ô combien fascinant, il les connaît et peut donc vous retrouver.

Seconde attitude : zapper totalement l’individu, ce qui prend généralement toute la soirée et vous laisse le temps de vous attirer les attentions d’autres lourdauds.

D’un point de vue personnel, j’avoue que ma soirée a été gâchée, suis-je la seule à penser que danser est un plaisir qui ne mène pas automatiquement à un échange de numéros de téléphone ou de fluides corporels ? (Quoique je ne sois pas totalement contre l’idée, hein^^)

Il n’est pas non plus normal que j’aie eu besoin de boire un peu plus pour m’amuser…

A l’avenir, peut-être devrai-je éviter de suivre les amis en boîte lorsqu’ils me diront que c’est « super bien !!! ».

Cela m’évitera de me retrouver à Boulet City.

Et si jamais je suis à nouveau assaillie par un individu appartenant à cette caste, je me souviendrai d’utiliser cette réplique terriblement efficace enseignée par mon Maître BlackNemesis : « Désolée, mais j’avale pas »

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Commentaires
P
Arf !!<br /> C'était donc pour échapper aux lourdauds que tu allais et venais sans cesse ^^<br /> Tu sais, Bigard a doné un bon conseil dans ce cas-là aussi... le hurlement primaire !!<br /> <br /> "On t'a jamais dit qu'tu puais d'la gueule ??!!"<br /> et PAF, un coup de boule !! ^^<br /> <br /> C'est aussi une solution...
M
eh bien non will! Tornade n'est pas une légende urbaine... malheureusement!<br /> <br /> En fait ma première rencontre avec cet énergumène date de ma première soirée goth ce devait être en 99. Je dansais tranquillement et ce type s'est approché par derrière (non Marie, il ne m'a pas mordu...)m'a posé une main sur l'épaule et comme je me retournais j'ai poussé un cri de surprise... ou d'horreur, je crois bien. Il (c') était là devant moi, immense, avec son regard de vache regardant passer un train, le maquillage qui coule sur un visage glabre, ses bras d'une longueur exceptionnelle pour un être humain...mais pas pour un oran outan! Et c'est là qu'il m'a sorti cette réplique infaillible: "tu préfères le gothique ou l'electro?"... Là dessus, je l'ai envoyé chier d'une violence qui n'avait de comparable que mon effroi...j'en ai encore des sueurs froides!
W
tornade... sacré numero celui-ci, jamais rencontré mais entendu parlé, et moi qui pensait que c'etait une légende urbaine... à prioris non<br /> <br /> Ahh les soirées goth et le petit nombre boulets qui y trainent (medemoiselles, rappellez vous de la peniche de fin septembre, et de l'energumene et sa technique de drague infaillible "j'approche par derriere pendant que tu danses, je me colle à toi et t'enlace",sinon, beaucoup moins drôle cette fois, mais malheureuseument vrai, mefiez vous d'un mec qui se promene torse nu et porte un pentacle sur un des pectoreau, sinon, vous pourriez vous retrouver avec une saloperie dans votre verre (LSD et autres merdes)<br /> <br /> Sinon, pour avoir connu le meme cas en boite y'a environ deux ans, bady je te tire mon chapeau, c'est tellement réaliste *clap clap clap*<br /> <br /> bisoux
M
Plaingez-vous, plaignez-vous...a la dernière péniche je me suis fais mordre le coup par un type...comme méthode de drague lourde, j'ai pas connu pire oO
M
ok poulette sans problèmes... mais je crois que je l'ai déjà bien entamé!
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