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Le Club des Connasses Cyniques

26 juillet 2008

Le meilleur service de santé du monde, donc.

J’ai un peu l’impression de passer ma vie à pondre des notes ici, en ce moment.

Mais passons, au moins ça fait vivre le blog, n’est-ce pas. Puis si j’avais pas autant la Lose, je suis sûre que je me ferais chier – encore que ça reste du domaine du théorique puisque j’ai depuis ma naissance, selon Cat’s, un écriteau virtuel au-dessus de ma tête avec marqué en gros et au néon « boulets, par ici ».

Je ne saurai la contredire puisque cette semaine en a été l’illustration parfaite, notamment en ce qui concerne mes pérégrinations au VDG (affectueusement surnommé Val de Disgrâce depuis peu par mes soins), hôpital militaire fort réputé de son état, avec un service neurologie tout aussi réputé.

Il se trouve que je devais prendre ce mardi un nouveau traitement de fond pour ma sclérose en plaques. C’est un traitement assez lourd, qui nécessite 48h d’hospitalisation par mois, avec intraveineuse (et des tas d’examens à faire régulièrement). Or donc, je devais donc arriver lundi après midi et repartir mercredi matin, avec la perf’ le mardi.

Je suis repartie mardi après-midi sans être traitée.

Mais remettons-nous dans le contexte. Il se trouve également que je fais une nouvelle crise depuis quelques jours (oui bon, bientôt deux semaines, maintenant, en réalité). La semaine dernière, profitant d’une IRM que je devais faire là-bas, et parce que je n’arrivais pas à avoir qui que ce soit au téléphone (manifestement, il ne faut pas être malade pendant les vacances, ça fait mauvais genre – t’attendras la rentrée, ma grande, si tu veux avoir une réponse rapide, hein), je suis allée directement voir au service neuro, pour demander ce que je devais faire. Le médecin que j’ai réussi à voir m’a dit de ne rien faire, que les corticoïdes retarderaient la prise de mon traitement, et que ma crise « passerait toute seule » au bout d’un moment. Soit, je suis contente de savoir que j’ai le droit d’avoir mal – mais bon, c’pas grave, apparemment.

Bref, lundi arrive, j’ai toujours mal à la jambe, mais peu importe.

Alors d’abord j’aimerais savoir pourquoi on me demande d’arriver à 13h sachant que tout le monde est en pause déjeuner jusqu’à 14h, et que j’ai attendu une heure pour rien aux admissions, le temps qu’on se décide à s’occuper de notre cas, à moi et aux 15 autres personnes qui attendaient dans le couloir. Je cherche toujours la réponse.

Ensuite, je me rends compte qu’il y a des travaux dans le bâtiment où je suis. Je m’apercevrai plus tard que les ouvriers, c’est à partir de 8h du matin, et jusqu’à 18h. Sans interruption. Il me disait quoi, le neu(neu)ro que j’ai vu la semaine dernière déjà ? Ah oui : repos complet, siestes dans la journée, et surtout, du CALME. Ah ben, ballot, mais pas pour cette fois, manifestement. Parce que tant mieux pour lui s’il s’endort paisiblement au doux son d’une sonate en perceuse majeure, mais moi je dois pas avoir l’oreille assez musicale. Ou trop sensible, peut-être, allez savoir.

Après le concerto en marteau-piqueur bémol, j’ai eu droit à un ballet digne du Bolchoï (c’est très culturel l’hôpital, en fait). Les infirmières, pour me faire tout et n’importe quoi (y compris des prises de sang dont une à six heures du mat’ parce que sinon c’pas drôle et j’aurais dormi plus de quatre heures dans la nuit, j’aurais été trop en forme – repos complet et siestes, disiez-vous ?)…tout et n’importe quoi, donc, sauf mon traitement.

Ballet des internes qui ont du mal à savoir sur quel pied danser, puisque l’un me dit qu’on va me faire mon traitement le matin, puis l’autre deux heures plus tard qui me dit qu’en fait non parce qu’on n’a toujours pas retrouvé mes résultats d’analyses de sang, et d’ailleurs suis-je bien sûre de les avoir faites ? Oui oui. Y’a à peu près trois semaines. Dans votre hôpital, tiens. Ballet ? Ballot, aussi, encore une fois. Ballet toujours des internes, qui me disent que finalement le chef de service (que je ne verrai jamais parce que Monsieur n’est pas dispo avant le lendemain) veut traiter ma crise (avec les corticoïdes qu’on m’a interdit de prendre la semaine précédente, je vous le rappelle), et du coup me garder trois jours supplémentaires. Puis qui finalement préfère me laisser souffrir et me garder hospitalisée jusqu’à ce que les résultats de la prise de sang perdue soient retrouvés (ou que ceux de celle qu’on m’a faite le matin arrivent…dans 8 jours). Puis qui en fait, me propose (enfin, c’est l’interne qui me propose et qui a bataillé une demi-journée auprès du chef de service pour qu’il accepte) un compromis entre la perf’ et les comprimés de corticoïdes, histoire que je puisse rentrer chez moi le jour dit.

Ballet de votre CC en chef, qui sœur Anne, ne voyant rien venir (après la musique et la danse, la littérature – c’est merveilleux l’hôpital, j’vous jure), a fait des dizaines d’allers-retours entre sa chambre et le bureau des infirmières pour savoir si, oui ou merde, on allait enfin me faire cette putain de perf.

Eh bien : merde, manifestement. Oh, il y a bien deux infirmières qui sont venues, après leur réunion. A 16h. Après avoir lutté pour obtenir l’accord du chef de service. Pour me faire une perf de corticoïdes qui dure trois heures (qui se termine donc à 19h…autant dire que vus les effets secondaires, je ne dormais pas de la nuit – mais peut-être comptaient-ils sur ma précédente nuit blanche et les bruits de travaux dans la journée pour m’épuiser suffisamment, je m’interroge).

Enfin, ça c’est si elles avaient réussi à me piquer. Au bout d’un quart d’heure à ne pas trouver la veine, je me dis que ça commence à devenir un poil long. Bon, OK, apparemment, il semble que ce soit difficile de me piquer (même si mes veines sont visibles sous ma peau comme une carte routière, mais bon, j’dis rien), ils le savent depuis le temps que je viens chez eux, ils veulent sans doute ne pas se louper. Du moins c’est ce que je me dis pour me rassurer parce que ça commence vraiment à devenir long, là. Jusqu’au moment où j’entend l’une dire à l’autre « bon, je te regarde faire, et si je vois que tu te loupes, je te corrigerai ». On m’a refilé une stagiaire \o/

Là je me suis levée du lit et je leur ai dit que ce n’était pas la peine de s’acharner, et que je rentrais chez moi.

Trois quarts d’heure de discussion acharnée avec les internes (Monsieur le chef de service n’est toujours pas disposé à me parler en personne, je dois être trop insignifiante pour recevoir ne serait-ce que des explications – des excuses je n’y pense même pas, hein –, je suppose) plus tard, pour enfin obtenir un bon de sortie, avec en prime, une remise en question de mon traitement. Motif : « vous comprenez, la relation médecin-patient doit être une relation de confiance, on ne peut pas savoir si vous allez suivre scrupuleusement votre traitement de fond ». Ahah. C’est donc moi qui ne suis pas fiable. L’hôpital qui se fout de la charité ? Meuh non, pas du tout…

La cerise sur le gâteau ? Suliane, ma chère Sœurette n°1, interne dans le même hôpital, va se renseigner dès le lendemain, après que Cat’s l’ait mise au courant de ce qui s’était passé. L’interne qu’elle a vu a reconnu qu’à ma place, elle aurait réagi exactement de la même façon, et que finalement, mon futur traitement n’était pas remis en cause, que dès que Neurologue-Bien-Aimé rentrerait de vacances, il verrait ça avec Chef-De-Service-Obtus. Oh, et qu’accessoirement, pour traiter les crises, on allait peut-être me passer sous neuroleptiques…parce que depuis quatre ans que ma maladie est déclarée officiellement, il se trouve qu’on me file un truc dont on n’est même pas sûr que ce soit efficace sur le type de crises que je fais \o/

Merci donc à la médecine pour me filer des insomnies et des problèmes de peau gratos depuis quatre ans \o/

Quoique, soyons honnête : je dois être une des rares personnes que les corticoïdes font maigrir (au lieu de gonfler à cause de la rétention d’eau). Je remercie donc sincèrement le VDG pour les sept kilos que j’ai perdus depuis le mois d’octobre grâce à eux. (Hum, je me tâte du coup pour savoir si je ne devrais pas leur demander de me payer de nouveaux pantalons, vu que tous ceux que j’ai me tombent limite sur les genoux, maintenant).

Un des meilleurs services de santé du monde, donc. Oui, sûrement.

Mais alors, pas entre le 14 juillet et le 15 août, hein.

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3 juillet 2008

Myschka, pasionaria de la connasserie cynique

Parce que ma vie ne tourne pas non plus autour de mon nombril (même si le piercing qui l’orne est très joli), et que de temps en temps, je m’informe de ce qui se passe dans le reste du monde, je n’ai – évidemment – pas pu manquer l’annonce de la libération d’Ingrid Betancourt.

Bon.

Avant de passer définitivement pour un monstre d’insensibilité, je tiens quand même à dire que c’est tant mieux pour elle et sa famille, tout ça tout ça. Sincèrement.

Sauf que…ouais, c’très bien, d’accord, mais maintenant qu’elle a été libérée, je sais pas pourquoi, j’ai comme l’impression que tout le battage médiatique qu’on faisait autour des FARC va brusquement cesser. Et par la même occasion, que le sort de tous les autres otages encore en captivité va mystérieusement intéresser moins de monde, tout d’un coup. Une intuition, comme ça…

Mais bon, c’pas grave, c’est pas des gens qu’on connaît, après tout. Et puis cette chère Ingrid est libre, alors faudrait pas voir à en demander trop non plus, hein.

EDIT : oh tiens, quelle n'est pas ma surprise en ouvrant ma newsletter FNAC à l'instant. "La rage au coeur" d'une certaine Ingrid Betancourt, à un prix défiant toute concurrence...L'optimiste en moi, celle qui a encore naïvement foi en une partie de l'humanité, me dit que peut-être, c'est quelque chose qu'elle a écrit en captivité et qu'un éditeur s'est empressé de faire relier, en espérant que son témoignage permettra au grand public de se rendre compte de la situation, et de prendre conscience que ce n'est pas parce qu'elle, elle est libre, que tout est résolu. La connasse cynique en moi admire la vélocité (ou la prévoyance) du nègre que la famille et les amis ont payé pour que le bouquin soit publiable dès sa libération et du coup, fasse exploser les ventes...

EDIT² : ah bah apparemment, c'est plutôt la connasse qui a raison, puisque juste en dessous, dans les livres de la semaine, que vois-je ? "Lettres à maman", d'une vague inconnue nommée Ingrid Betancourt, et dont l'aimante progéniture a fait publier les textes le lendemain de sa libération. C'est beau, l'amour filial, quand même...

24 juin 2008

Merci, France Telecom

(et merci également à Petit-et-mou – Bill Gates, si tu me lis… – parce que les plantages systématiques de Windaube ça commence à me gonfler sévèrement, aussi >_<)

Je crois l’avoir déjà dit, je suis une phobique du téléphone. Déjà parce que ça me rend mal à l’aise, sauf avec quelques rares personnes. Ensuite, parce que dès qu’il sonne ou que quelqu’un l’utilise chez moi, ma LiveBoîte fait sa crise et me plante le net. Oui bon, maggle, j’avais qu’à pas aller me fourvoyer chez Couleur-Qui-Fait-Mal-Aux-Yeux, je sais. Mais c’pas comme si j’avais le choix, dans ma banlieue pourrie (enfin si maintenant, j’ai le choix, mais à l’époque non, et pour le moment, j’ai un peu autre chose à foutre que de changer de crèmerie – pas les sous, surtout, le seul point positif de Couleur-Pas-Belle c’est que ça les dérange pas quand j’ai trois mois de retard de paiement).

Bref, du coup, j’en suis réduite à réinitialiser la bête à peu près quinze fois par jour depuis quelques temps, alors que je n’ai strictement rien changé à mon installation (enfin si, j’ai changé les filtres ADSL comme on m’a dit de le faire, mais ça n’a rien changé, justement). Ça marche environ une fois sur trois, au bout d’une demi-heure ou d’une heure.

Et le plus drôle c’est que maintenant ça plante même tout seul. Mais à part ça « Non, Mademoiselle, vous n’avez aucun problème, ni sur la ligne, ni avec le modem, tout fonctionne très bien ». C’est ça. Et moi, je suis Marianne James.

Bref. Du coup, hier, je me suis décidée à exploser une fois de plus mon forfait SFR (parce qu’en plus le téléphone fixe, acheté dans une agence France Telecom, a des problèmes de batterie) pour rappeler (encore une fois) le service technique de chez Couleur-Moche. Après les inévitables dix minutes d’attente, je tombe enfin sur quelqu’un, une charmante jeune femme très serviable, mais qui visiblement est en train de me réciter son texte appris par cœur. Ce qui est un peu con, c’est que ce n’est PAS le répondeur que j’ai en ligne, mais une vraie personne. Oui, bon, ne soyons pas mauvaise langue et attendons de voir avant de faire ma pute.

J’expose mon souci, je précise que je passe mon temps à réinitialiser le modem, mais que visiblement, il y a un problème de synchronisation avec la ligne.

L’opératrice, pro de la lecture de fiches : « Très bien madame, débranchez votre LiveBox et réinitialisez-la. »

Euh, oui, d’accord mademoiselle, tout ce que tu veux, mais je viens de te dire que je l’avais déjà fait. A peu près quinze fois par jour. Et que ça marche pas. Enfin, passons, pas contrariante, je suis les instructions de la jeune fille, et attends le temps nécessaire.

Moi, désabusée : « Bon. J’ai fait ce que vous m’avez dit, mais ça ne marche toujours pas, le voyant clignote toujours rapidement, et la synchronisation ne se fait pas. »

L’opératrice, pas démontée pour deux sous, et continuant de réciter son texte : « Très bien madame, allez à l’adresse de la LiveBox, tapez vos identifiant et mot de passe que je vais vous dicter. »

C’est vrai que « admin » et « admin », heureusement que tu me l’épelles. T’es payée au temps passé avec un client ou quoi ?

Moi, comme une évidence : « Ca me dit que la connexion est désactivée. »

L’opératrice, toujours pas démontée : « Très bien madame, cliquez sur « modifier » et retapez vos identifiant et mot de passe, mais de connexion, cette fois-ci ».

Elle commence à me soûler avec ses « Très bien madame », elle.

Moi, blasée : « Ca me dit de vérifier que ma ligne ADSL est bien reliée. »

L’opératrice, passant à la fiche suivante : « Très bien madame, ça veut dire que vous avez un problème de synchronisation avec la ligne ».

Oh ben ça alors, j’aurais jamais deviné toute seule, heureusement que tu viens de me faire perdre un quart d’heure à effectuer des manipulations que j’ai déjà effectuées mille fois, pour me dire un truc que je sais déjà.

Moi, incarnation de la zénitude bouddhique : « Oui, ça je m'en doutais un peu. Maintenant, concrètement, on fait quoi ? »

L’opératrice, suave : « Très bien madame, nous allons vous programmer un rendez-vous avec un expert, qui vous rappellera demain sur votre portable entre quatorze et seize heures. »

Moi, étonnée-mais-optimiste : « Ah bon ? et il va résoudre mon problème, donc ? »

L’opératrice, à qui on ne la fait pas, c’est quoi ces clients qui exigent des résultats, non mais franchement : « Ah, je ne sais pas, il va d’abord voir si c’est votre ligne ou votre modem qui a un problème, puis s’il ne peut pas le résoudre, il faudra appeler un technicien. »

Moi (ah bon, parce que l’expert en question il est pas technicien ? il est expert en quoi alors ?) : « Euh, d’accord, très bien, mais vous avez une idée de combien de temps ça va prendre ? Non parce qu’en ce moment j’ai une connexion stable entre une heure du matin et midi, c’est pas très pratique, quoi ».

L’opératrice, qui commence à en avoir marre, c’est quoi ces clients qui exigent des résultats, bis : « Ah, je ne sais pas, je ne suis pas technicien, moi ».

C’est vrai, suis-je bête. Une hotline de fournisseur d’accès internet, pourquoi est-ce que ça engagerait des opérateurs qui connaissent leur métier ? J’suis conne, des fois, à m’imaginer des trucs.

Moi, au bord de la dépression : « Bon, je suppose que j’ai pas le choix, donc. OK, j’attends le coup de fil de, euh…l’expert ».

L’opératrice, tellement soulagée de se débarrasser de moi qu’elle en oublie de lire les bonnes fiches : « Très bien madame, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une excellente journée, et un bon surf avec Orange ! »

Ahah. ET AVEC QUELLE CONNEXION TU VEUX QUE JE SURFE, NOUILLASSE ?

 

Et sinon, vous savez quoi ? Chez Couleur-Qui-Fait-Saigner-La-Rétine, ils ont apparemment un espace-temps différent de celui des gens normaux. Moi quand on me dit « le lendemain entre quatorze et seize heures », je suis un peu basique, je comprends « le lendemain entre quatorze et seize heures ». Je devrais pas, faut croire.

Parce que le coup de fil de l’expert, je l’attends toujours.

28 décembre 2007

Ma-main-dans-ta-gueule-thon

 

Bonjour bonjour !

En ce jour béni (ou pas) de ma venue au monde il y a de cela déjà 28 ans, j'ai décidé de me faire un petit cadeau perso, et de m'attaquer à un sujet qui me tient particulièrement à coeur. Ahah.

Non, en fait, ça va juste être de la méchanceté gratuite, parce que.

Il se trouve que ce soir, sur cette bonne vieille chaîne de télévision qu'est TF1, c'est la Star Academy. Je le sais parce que cette année, pour une raison qui m'est inconnue, l'Homme est totalement fan et ne manque pas un prime. Alors je vous rassure tout de suite, je ne vais pas me lancer dans une diatribe anti-télé-crochet-réalité, tirer sur les ambulances c'est pas mon truc (quoique ^^) (juste un mot : Sevan. Bwahahah.).

Non, en fait, le sujet du jour, c'est que l'émission de ce soir est consacrée à une cause tout à fait honorable : la mucovicidose.

Ah mais attendez, y'avait pas déjà le téléthon pour ça ? Moi au départ, en entendant ça, je m'étais dit « Wah, c'est cool qu'une émission qui rassemble autant de téléspectateurs se mobilise pour ce genre de cause ». Faut dire que les peoples du moment c'est quand même plus glamour que Sophie Davant, carrément plus vendeur, même. Mais bon, je comprenais pas trop pourquoi l'émission avait lieu si peu de temps après le téléthon.

Puis après, j'ai entendu la suite, et là j'ai compris : l'émission est réalisée en hommage à feu Grégory Lemarchal, paix à son âme et tout ça.

(Attention, c'est parti pour le déballage d'odieuserie récréative © BlackNemesis)

Ah bah ouais. Pourquoi pas, hein. C'est vrai, pourquoi laisser ce pauvre garçon tranquille dans sa tombe quand on peut faire du fric sur sa maladie et sa souffrance ? Je ne doute pas que ses parents apprécient la démarche pour faire avancer la recherche, et en soi ça part d'un bon sentiment, mais je doute encore moins que son ancien producteur va allègrement profiter de l'énorme publicité que l'émission va générer.

En fait, je suis même sûre que les ventes posthumes vont grimper en flèche après ça. Déjà que les célébrités mortes c'est vendeur de base, là ça va atteindre des sommets. Je ne peux qu'applaudir le coup marketing, sincèrement.

Mais passons, ce n'est pas vraiment ça qui me chiffonne – enfin si, mais pas que.

Non, le vrai problème, celui qui me fait hérisser les cheveux sur la tête, c'est que, sérieusement, j'en ai ras-le-bol de cette avalanche de bons sentiments dégoulinants et de ces larmes de crocodile. Cajoler le traumatisme et faire pleurer dans les chaumières, c'est sympa cinq minutes mais au bout d'un moment ça lasse. Franchement, quand j'ai vu les élèves de la Starac essuyer des larmes émues en voyant des vidéos de ce pauvre garçon, moi, ça m'a fait rire.

Parce qu'il faut voir les choses en face : il était sûrement très courageux et tout, et c'est très triste qu'un mec aussi jeune et charmant soit mort d'une maladie aussi affreuse (ça aussi ça me fait rire, tiens...s'il avait été vieux et moche c'est clair que ça aurait été moins grave, hein ^^), mais reconnaissons-le...il est mort bien plus vieux que la plupart des gens qui souffrent de la même affection – attention hein, je dis pas qu'il a eu de la chance, mais voilà quoi, les autres, ceux qui sont pas connus, on en a toujours rien à battre, ils peuvent crever dans l'indifférence la plus totale. Ptète que s'ils faisaient des disques entre deux vidages de poumons on ferait plus attention à eux ?

Et puis, surtout, vraiment...tout ce foin autour de « ce jeune talent foudroyé en pleine gloire », je suis désolée mais ça me fait doucement rigoler – et ça m'énerve aussi : sérieusement, deux minutes au JT et un article dans Libé pour Fred Chichin (qui était quand même un monument du rock français), et tout ce cirque médiatique pour un gamin dont le seul talent c'est d'être mort ? Non parce que vous êtes gentils les gens, mais s'il a gagné la Starac, faut pas se leurrer, c'est parce qu'il était malade, quand même. (Tiens, je devrais peut-être me présenter à la prochaine édition avec ma SEP, j'aurais mes chances, qui sait ? Hinhin) Certainement pas parce qu'il chante bien – je dois pas avoir l'oreille musicale, ou alors peut-être que c'est ma fibre émotionnelle qu'est pas assez développée, chais pas, mais quand je l'entend chanter, mes tympans n'enregistrent que de la soupe préformatée made in Universal, et une voix loin d'être extraordinaire (voire même pas toujours juste).

Si c'est ça qui marche pour devenir célèbre, ils devraient peut-être faire leurs castings à la sortie des hôpitaux la prochaine fois ^^ Tiens, allez, pour l'édition 2008/2009 : une anorexique, ou mieux, un autiste \o/

Mais j'dois être aigrie, c'pour ça, sans doute.

Ah ouais, bonnes fêtes de fin d'année, aussi.

11 octobre 2007

Oyez oyez...

Etant quelque peu accaparée par la vie IRL (oh my real life) depuis quelques mois, j'avoue ne pas avoir été en mesure d'écrire quoi que ce soit sur ce blog qui me tient pourtant à coeur.

Même l'article précédent a été odieusement pompé sur un forum, alors bon...

J'ai presque honte de ne plus faire ma connasse.

Cela dit, aujourd'hui je tiens à rentrer mon célèbre orgueil dans ma poche et à rendre hommage à un site peuplé de connards cyniques politiquement incorrects.
On peut ne pas être d'accord, on peut les haïr, on peut dire tout ce qu'on veut, mais putain, qu'est-ce que c'est bien écrit tout ça!

Allez donc visiter l'Organe.

Je vous conseille chaudement l'article sur Diam's, qui a été écrit par l'un de mes amis (les grands esprits se rencontrent, hein).

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2 août 2007

Le boulet des forums

(ou la mondialisation vu du côté abomiffreux des choses)

Bonjour les amis, le CCC est un petit peu calme ces derniers temps alors je me suis dit qu’une note gentille sur les boulets nous détendrait. Je pense que certains d’entre vous reconnaîtront quelques spécimens déjà croisés au milieu des pages du net.
Bon, je ne me suis pas foulée cette fois, j’ai odieusement pompé un topic de Slash Alley, mais ils sont ‘achement gentils et m’ont permis de placer le truc ici.
C’est parti :

Le non respect des règles
 Le boulet écrit toujours son topic dans le mauvais forum.
Exemple : topic « quelle ait votre cûple praifairai? lol » dans le forum achat et vente…
– Le boulet fait toujours un topic du genre « quel est votre … préféré? » lors de son arrivée.
Exemple : topic « Quel est votre manga yaoi praifairai? lol »
– Le boulet se sent utile lors de la création d'un sondage.
Exemple : « non non non répondez sans triché svp. aller je fait un classement du jour lol »
– Le boulet abuse de la fonction « nouveau sujet ».
Exemple : topic « vous avé vu battle royale 1? » suivi du topic « vous avé vu battle royale 2? »
– Le boulet est le champion pour créer des topics archi débattus.
Exemple : « où cé que je peu avoir des scan? G pô trouver… LOL »
– Le boulet ne connaît pas la fonction « recherche » des forums qu'il fréquente.
Exemple : « je ne sé pas si on a dejà parler de sa ici mais où cé que je peut acheter des manga yaoi? LOL »
– Le boulet ne connaît pas la fonction « éditer » et fait double post sur double post sans comprendre que ça énerve.
Exemple : Post 1: « LOL »
Post 2: « il va être genal ce tom 7 »
Post 3: « Je voulais dire génial, pas genal, mais génial, un tom 7 génial lol »
– Le boulet ne sais pas mettre un avatar.
Exemple : topic « comment je mé une image comme vous? LOL »
– Le boulet abuse des couleurs et de la taille des polices dans ses messages pour se démarque.
Exemple : BOnjOur jE sUi nouVo00o! lol
– Le boulet abuse des smileys.
Exemple : « Dsl Je le ferait plus SadCrying or Very sadLaughing»
– Le boulet poste le plus possible, soit parce qu'il n'a que ça à foutre, soit parce que c'est un nouveau jouet dont il ne peut se passer.
Exemple : Statistiques: 70 messages par jour. Grade : ne se déconnecte plus.
– Le boulet insiste pour faire de la pub pour son blog, site, etc.
Exemple : « je vous conseil d'aller sur mon site, www.letbou.fr.st, y a toutes les nouveauté et maime les news LOL »
– Le boulet écrit en majuscules parce qu'il pense qu'il sera plus lu.
Exemple : « LE WEE-KEND ARIVE ET JAI BESOIN D'ART D'YUPIKON LOL »
– Le boulet n'a aucune connaissance de l'orthographe et/ou écrit en langage sms.
Exemple : « Drako et Hary c lé + grond!!! »
– Le boulet demande des choses qui se trouvent sur Google.
Exemple : « avé vous l'addresse de google.fr svp »
– Le boulet dialogue avec une autre personne à raison d'un message par minute, comme sur un chat.
Exemple : « lol » ; « je te dirai sa sur msn » ; « d'accord » ; « revenons au sujet »; « oui revenons au sujet lol »
– Le boulet ne sait pas faire un topic avec un nom précis, dans l'espoir que tout le monde lira pour connaître la suite.
Exemple : topic intitulé « Help » ou autres…
– Le boulet est une buse pour taper des adresses correctement.
Exemple : « G tapé [img*]http://C:\Documents and Settings\moi\secret\nepasregardé\ayumisuckhorse.jpg[*/img] sa marche po ! lol »
– Le boulet répond bien souvent pour ne rien dire.
Exemple : « bien di ! »
– Le boulet remonte de vieux topics pour ne rien dire dessus.
Exemple : « lol sa ses bien vrai! » sur un topic vieux de 3 ans…
– Le boulet n'a aucune connaissance de la ponctuation.
Exemple : « svp je cherch l'addresse de l'url de google.fr parske je suis bloquer lol svp faite viiite j'ai mangé des moule hier »
L'intégration du boulet
– Le boulet a tendance à lécher le cul pour se faire intégrer. Sans personnalité, il copie celle des autres pour être bien vu.
Exemple : « lol il et super ton avatar Toto428! » ; « ta trop raison Toto428! » ; « T trop marrant Toto428! »
– Le boulet est par conséquent pitoyable, car le plus souvent, il suffit d'un rien pour le faire changer littéralement d'opinion sur un sujet.
Exemple : « Non, cé pas vraie j'ai jamai aimé Toto428, arrêter! »
– Le boulet peut se montrer agressif, lorsque l'on souligne sa stupidité. Évidement, il ne peut pas comprendre nos arguments, et réplique avec des smileys méchants.
Exemple : « Et toi tes qu'un boulet aussi! Evil or Very Madcouteau.gif tedbundy.gif "
– Le boulet veut donner son opinion sur tout, surtout si celle là n'est pas fondé.
Exemple : « moi je panse que c'est nul! lol »
– Le boulet est capable de mentir honteusement pour s'intégrer facilement.
Exemple : place_o_yaoi_2_marsail écrit « je nez jamai émé le yaoi! arrêter!!! »
– Le boulet pense que tout repartira de zéro s'il se réinscrit.
Exemple : « nah mais ses truc la ses du passer jai changer et mon nom ses pas Toto13

mai Toto

14. »
– Attirer la pitié est la dernière tentative désespérée de l'intégration du boulet.
Exemple : usage abusif des smileys qui pleurent ou invention d'une maladie ou de graves problèmes pour expliquer son « ancien » comportement.
– Le boulet ramène en général au moins un membre de sa famille ou un camarade de son collège sur le forum.
Exemple : « bonjour je suis Titi28 et je suis l'amis de Toto28 lol »
– Le boulet insulte en privé quand il sait se servir des messages privés.
Exemple : « Conar Toto970 le pédé lol »
– Le boulet menace de faire hacker le PC de celui qui souligne sa stupidité.
Exemple : « fait pas ton malin, parce que tu va bientôt plus avoir de PC d'ordinateur »
Les comportements divers
– Le boulet poste des messages de moins de 5 mots. Cela souligne son manque de réflexion et aussi le fait qu'il n'a rien à dire d'intéressant.
Exemple : « arrête! »
– Le boulet n'écoute jamais les arguments des autres parce qu'il vit dans son monde et pense avoir raison.
Exemple : « Voldy sama mon bb c le méyeur alor arétter! »
– Le boulet n'achète jamais rien mais est très exigeant sur ce qu'il vole.
Exemple : « je ne veut unikement ds dvd rippé! »; « 192kbp/s, sait pas suffison, ta pas l'album en 320 ou en flac? »
– Le boulet agace.
Exemple : « y paré k'il ya un boulé sur se forum, ou ilé? je les détéste ces conards de boulé! LOL »
– Le boulet ne sait pas faire une citation (1).
Exemple : mais c'est toi le boulet abruti!
« sa veut dire koi sa?? »
– Le boulet ne sait pas faire une citation (2).
Exemple : « oué ben comme disait confoisius « piere ki roule, tous les chat sont gris! » maidite sa lol »
– Le boulet a tendance à mentir sur son identité lorsqu'il se réinscrit, même avec l'IP à l'appui.
Exemple : « je ne sui pas Toto52 mais je suis son frere, je ne veux plus venir, enfin il ne veux plus venir LOL »
– Le boulet est toujours pressé.
Exemple : « REPONDER VIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIITE »
– Le boulet s'énerve face à la vérité qu'il ne veut pas accepter.
Exemple : « merde Toto633 tu crois me faire du male avek tes sales vannnes mechente sur le visage de sert-pend de Voldychou, et ben tattort! sa me fé rien du tou! espaice de vieux conard, demin tes mort!! »
– Le boulet ne sait pas écrire « c'est ».
Exemple : « ses énervant a la fin, ces pas parce-que on marque moins de 5 mot que on est un boulet! sait vrai koi! »
– Le boulet ne sait pas non plus écrire « opinion », qu'il pense dérivé de « champignon » ou « oignon ».
Exemple : « donner moi vos opignions »
– Le boulet ne parle plus français lorsqu'il s'énerve.
Exemple : « j'a veoxn scalpel hfad gnayumi bien fait %lkgnopld merde Toto49 oalunx mour@mn eun fistule qgoa ahahahaha! lol »
– Et d'ailleurs même quand il n'est pas énervé, on ne comprend rien à ce qu'il raconte…
Exemple : « Ouai c pas faux mais bon C vrai que jpan expo ces bien mé si jai pas mes chausssures sur moi ces different le seul reproche que l'on peut faire c que c dur de marché avec ou sent surtout si on en menge un peu lol »
– Le boulet ne considère pas Internet comme un réseau d'échange d'idées ou de partage de données, mais comme un espace pour se faire des amis, ou pire, pour devenir quelqu'un. En conséquence, il ne peut comprendre qu'il y ait autour de lui des gens ne passant pas leur vie sur le Web et sortant de chez eux.
Exemple : « soyer gentil avec moi sinon vous aurez à faire à mon avatar lol »
– Sur les forums, le boulet a TOUJOURS des avatars et des signatures représentant soit DBZ, soit Saint Seiya, soit Naruto.
Exemple : « G pri les meyeur des serie manga en avatar: Saint Naruto Z !! lol »
– Sur les forums, le boulet a TOUJOURS des avatars et des signatures dépassant les trois ou quatre mo chacun.
Exemple : « j'ador ma new sign, c sangohan ki s'bat contre nappa ! jvou lémi en HD lol »
– Sur les forums, le boulet a TOUJOURS des signatures se voulant philosophiques dans le style JC Vandamme.
Exemple : « quand on est au sommet de l'arbre, c'est haut »
– Le boulet change d'humeur comme de chemise.
Exemple : « Cest marrant ce que t'as mis. J'aime pas qu'on se moque de moi… ch'tadore! gros conard!! »
– Le boulet confond le participe passé avec l'infinitif.
Exemple : « tout le monde aime crabe c'est obliger!!! »
– Le boulet croit qu'il suffit de reconnaître qu'il était un boulet pour ne plus en être un.
Exemple : « je suis plus un boulet ses finis sa! LOL »
– Le boulet se créer volontiers un compte spécialement pour écrire un truc pas très sympa sans se faire reconnaître.
Exemple : « Lui sait un con de tte fasson »

(Auteur : Steeven Flores)

Je remercie les membres de Slash Alley pour m’avoir permis de me régaler d’un portrait de boulet si parfait que je n’ai même pas envie d’en rajouter
Quant à vous, petits cannaillous qui venez dans le coin, exprimez vous : quel est le pire boulet que vous ayez rencontré sur un forum ?

 

 

4 mai 2007

Même à l'arrêt, je suis un boulet.

(lui aussi, il est très lourd, et par tous les temps…)

Chers amis, encore une fois, la Boulet United Corporation® a sévi, et une nouvelle fois sur ma personne, c'est à croire que j'ai dû faire un paquet de trucs dégueulasses dans une vie antérieure pour avoir une loose pareille -_-'

Comme vous le savez, je travaille à Boulet City (comprendre: un grand hôpital gavé de fonctionnaires qui n'ont d'autre préoccupation que celle de faire mumuse en attendant l'heure de pointer pour partir), cela doit faire plus d'un an maintenant et je suis triste de constater que ma légendaire naïveté n'a toujours pas cédé devant tant de haine.

Hier donc, comme chaque jour, je suis sortie du bureau, heureuse d'avoir enfin terminé de travailler. Il était midi et je salivais déjà en pensant au bon repas bien chaud qui m'attendait à la maison, mais hélas… Oui, "hélaaaaaaaaaaaaaaaaas" (avec plein de "a" parce que c'est plus goth comme ça^^) car lorsque j'eus pointé, je me suis rendue à ma voiture, me battant contre la pluie glacée. Mais ça n'a été qu'une fois le moteur en marche et la marche arrière enclenchée que je me suis aperçue que je ne pouvais point bouger, au risque de défoncer la voiture qui s'était garée derrière moi, me privant de toute issue…

Bien entendu, ça a été une partie de franche rigolade de contacter la sécurité (qui n'a bien entendu rien faire pour moi), de devoir renoncer à mon repas chaud pour avaler un sandwich (ben tiens, pourquoi pas?) et de finalement laisser mon collègue se démerder de trouver le propriétaire de la voiture garée juste à côté de la mienne pour lui demander de dégager la place le temps qu'on me sorte de là… Une heure et demie après…

Autant vous dire que sous la pluie, dans le froid et sans personne qui veuille se déplacer, j'ai vécu un pur moment de bonheur.

Ce qui faut retenir à présent:

Le boulet au volant est seul sur terre, sur les routes comme sur les parkings, le monde bitumien lui appartient et par conséquent, il gare sa poubelle voiture où il le veut, et vous, vous n'avez qu'à fermer votre gueule d'abord. Et puis en plus, s'il veut passer la nuit à vous bloquer, c'est pareil.

Le boulet du volant se gare la plupart du temps sur les voies de circulation, s'arrête et dépose ses passagers sans se soucier de regarder si quelqu'un arrive, pour redémarrer et vous couper la route (vous n'aviez pas à être là de toute façon). Il se garera toujours au plus près de l'endroit où il veut aller, sans regarder s'il est sur un espace vert, sur un passage piéton ou encore près d'une bouche incendie. Il aime particulièrement bloquer les autres véhicules, de toute façon, dans 99% des cas, sa voiture à lui est une ruine, et il n'attend qu'une chose: que quelqu'un la lui défonce pour faire marcher les assurances.

Les solutions:

En présence d'un boulet sur parking (ou d'un boulet qui se gare, parce que c'est pas toujours sur un parking…), il n'y a pas beaucoup de solutions. Vous pouvez fuir, mais cela ne vous soulagera pas. Le mieux est de posséder un 4x4 avec lequel vous pourrez proprement dégager la poubelle du boulet. Mais bon, vu que les 4x4 ne sont pas accessibles à tous, cette solution ne sera que très rarement possible. Le cas échéant donc, vous pouvez vous venger sur le véhicule du boulet, même s'il ne verra pas la différence ça soulage, ou bien attendre qu'il revienne pour lui hurler dessus (et éventuellement lui mettre un coup de boule).

Enfin, voilà quoi… Tout ça pour dire que parmi tous les boulets qui peuplent le monde, on aura bien du mal à s'en sortir…

27 avril 2007

Réunion bouletifiante - codes de survie

(comme il vous a plu, il revient au second tour, mais pas tout seul)

Mes chers amis bonjour!

Aujourd'hui, et dans la continuité de la note précédente je vais vous présenter une nouvelle facette du boulet engagé. Eh oui, comme il a plu, il revient, et plus lourd que jamais.

Vous connaissez à présent mon engagement envers la cause, je n'hésite pas à aller voir des concerts de rap, à supporter des boulets toute la journée ainsi qu'en soirée et autres horreurs qui – j'en suis sûre – vous font frémir. Cependant aujourd'hui je vais vous avouer que je n'ai pas eu le courage, que dis-je, l'abnégation d'une personne de ma connaissance. Cette personne qui a assisté à un meeting politique et s'est fondu dans la foule des boulets engagés.

Mr M. (comme je le nomme si bien sur le net) est un mâle qui a sa place bien méritée au sein du club des MISS (Mâles Incompris et Sans Soutien) fondé précédemment par le Zhom de notre Gold Member BlackNemesis. Mr M. donc s'est retrouvé – et bien mal lui en a pris – au beau milieu du meeting de notre candidate socialiste Ségolène. Je vous entends déjà vous écrier "que Diable faisait-il là?", "est-il masochiste?", "oh, quel homme!", et bien d'autres choses. A vrai dire je ne sais pas pourquoi il s'y est rendu, certainement pas par conviction ou par désir de voir la dame en blanc, je pense qu'il s'est retrouvé là bas comme moi lorsque j'ai dû assister au concert de Diam's : c'est une question de fatalité. Quant à savoir s'il est masochiste, je ne saurai répondre sans la présence de mon avocat.

Ahem, bref…

Ce héros m'a donc autorisée à vous donner les codes de survie au cas où vous vous retrouveriez dans ce genre de situation.

Comme vous le savez, le boulet engagé (auquel j'ai consacré ma précédente note) devient un animal sanguinaire à l'approche des élections, cependant lorsqu'il est isolé, un simple coup de boule peut le calmer, alors que faire lorsqu'on a à faire à une foule de boulets engagés?

Eh bien rien, chers amis, il faut vous fondre dans la masse, ne pas les laisser sentir votre peur, et dans la mesure du possible, adopter leurs codes…

Selon Mr M., voici ce qu'il faut savoir:

– Les boulets en réunion sont toujours super contents de se retrouver, il est donc courant de les entendre rire, s'exclamer, commenter avec excitation le discours de leur poulain.

– Les boulets en réunion voient leur tension grimper en flèche, on assiste donc à des cas de tachycardie aiguë, à des crises de larme et autres débordements (euh, je crois que je suis un boulet de Depeche Mode, argh!).

– Les boulets engagés parlent fort (enfin ils beuglent fort) et le plus souvent dans vos oreilles.

Afin de prévenir d'éventuels traumatismes, il est conseillé de prévoir des boules quiès, car le bruit est le plus désagréable dans ce genre de situation.

Il faut aussi adopter certains rituels (qui pourront vous sauver la vie, soyons réalistes!):

– Lorsque le candidat parle, c'est la parole divine qui coule directement dans vos oreilles, il faut donc réagir, et le plus fort possible (sinon c'est suspect), vous pouvez vous contenter d'onomatopés ("Oooooooooooooooh"; "Aaaaaaaaaaaaaaaaah") ou bien crier des phrases du style ("Ségolène présidente", "Vive Ségolène" – on adapte le nom à chaque fois, hein, faut pô aller crier ça ailleurs >_<), le tout en agitant les pancartes qu'on vous a collées dans les mains (eh ouais, c'est pas que pour s'éventer).

– Lorsque le candidat parle du parti concurrent (en l'occurrence là c'était notre ami Sarkozy), c'est de votre ennemi viscéral qu'il est question, donc là aussi il faut réagir, et toujours par des sons d'écœurement, le plus classique étant le "Bouuuuuuuuuuuuuh" (ouais, un peu neuneu, mais vital), donc dès que la dame dit "le candidat UMP", vous répondez…. "Bouuuuuuuuh!!!" C'est bien, vous retenez vite ^^

Je crois que c'est à peu près tout.

Mais bon, que vous soyez embarqué d'un côté ou de l'autre, les codes de survie sont les mêmes, l'orateur est votre Dieu, souvenez vous-en.

Bon, eh bien sur ces bons mots, je crois que je vais aller donner sa dose de Prozac à Mr M., qui ne s'est toujours pas remis de la chose. Quant à moi, je crois que je vais définitivement renoncer à comprendre les politiciens et leurs idées, et je vais tenter de survivre jusqu'à la fin des élections.

Bien à vous, en direct de Boulet City, c'était BadAngel.

10 avril 2007

Le boulet engagé

Très chers amis cyniques, bonsoir^^

Comme cela fait longtemps que je n’ai pas fait ma Connasse, je me suis dit que ce devait être maintenant, sous peine d’étouffer avec mon propre venin (pas très classe, vous me l’accorderez…). Bon, on va dire que je sature un peu médicalement (en plus il paraît que j’ai rrrrrien du tout – un poual de fer en rabe, c’est tout – mais dans ce cas, pourquoi je me sens pas bien, hein ? ahem, bon…) et j’ai vraiment la flemme de me remettre à écrire.

Donc pas de bol pour vous les enfants.

Alors dans la série des boulets, nous en avons vu quelques uns de très intéressants, et ce soir je m’en vais faire l’étude d’un boulet qui prolifère en ce moment : le boulet engagé.
Eh oui, dans cette période pré électorale que nous traversons (Ségolèèèèèèèèèène, Sarkooooo, Bayrouuuuuuuuuuuuuuu, Bovééééééééééééééé, toussa, toussa), il n’est pas rare que nous soyions forcés à avoir une conversation d’ordre politique. Je ne sais pas trop pour vous, mais moi je reste dilettante sur le sujet, j’ai mes opinions, je sais ce que je veux comme propositions, mais je ne tente pas de l’imposer aux autres, et puis très franchement, il n’y a pas pire que la politique pour fâcher les gens entre eux…

Bref… Comment reconnaître le « boulet engagé » ?

Oh, rien de plus simple, chers amis.

Tout d’abord, ce spécimen de boulet est une personne qui affiche ouvertement ses couleurs politiques, d’ailleurs les premiers signes distinctifs sont : un engagement permanent (le boulet est très souvent impliqué politiquement dans sa commune/sa ville/son quartier/son collectif de défenseurs des poubelles propres), une forte tendance à tout savoir avant tout le monde sur les décrets et lois en passe d’être appliqués, un besoin quasi irrépressible de convertir des gens à sa façon de penser, etc…

Ce boulet est d’ordinaire inoffensif, il suffit de lui dire de fermer sa gueule une ou deux fois, voire même de l’éviter (ça, c’est si on a pas envie de le froisser) et le boulet se calmera de lui-même.

Mais hélas (vous sentez le souffrance qui est mienne quand je dis « hélas » là ?), en période électorale, le boulet engagé devient dangereux, voire même incontrôlable !

Mes amis, attention si vous en connaissez un (et condoléances si vous en connaissez plusieurs)
A l’approche des élections, le boulet engagé devient une bête sanguinaire, prêt à tout pour vous rallier à son avis (voire même à son parti s’il s’agit d’un boulet très très lourd), et pour cela il peut faire beaucoup…

Il peut :
-Inonder votre boîte mail avec des spams tous plus indélébiles les uns que les autres.
-Vous noyer sous les prospectus qu’il – en bon boulet – est chargé de diffuser autour de lui.
-Vous saouler pendant des heures avec le programme de son candidat.
-Aller jusqu’à appeler votre famille pour lui infliger le même traitement qu’à vous (à ce propos, votre maman est-elle cardiaque ? Oui ? Alors conseillez lui de débrancher le téléphone !).

En bref, le boulet engagé est une sorte de boulet hibernatus, peu ennuyeux - voire même de très bon conseil – lorsque rien n’éveille son côté « engagé », mais qui devient enragé à l’approche des élections.

Peu de choses à faire dans ce cas, hélas (vous sentez la douleur qui est m… Quoi je me répète ? Ouais, ma gueule, c’est bon >_<).

Essayez de vous faire discret, et évitez le boulet jusqu’aux élections. Si malgré tout il vous coince, dites lui que vous attendez les débats (ne lui dites jamais que vous ne voterez pas pour son chouchou, vous vous exposeriez à des heures de diatribe destiné à vous faire changer d’avis).

Et si malgré tout cela, il ne vous laisse pas en paix, vous pouvez soit passer en mode autiste (ne pas écouter, vous isoler dans votre monde paisible et intérieur), lui dire très violement de fermer sa grande gueule de boulet (conseillé si le boulet est chétif et ne risque pas de vous en coller une), ou lui mettre un coup de boule (à éviter si vous voulez garder de bons rapports avec lui/elle).

Voilà, en espérant que cela vous a aidé.

PS : pensez quand même à aller voter, c’est important, mine de rien^^

16 mars 2007

Comment survivre à Weshland?

Bonjour à tous, je ne sais pas si cette tendance à faire des notes dans le coin est une manifestation de la régression du Poual mais on peut toujours espérer.

Cette note je l'ai promise à Super Poufiasse (alias Anagrammes d'amûr, mon Chihuahua du Nicaragua, etc…) donc je la fais, et tout ça parce que hier soir je me suis infligé (dans un grand accès de masochisme) le concert de Diam's.

Vous allez me demander "mais pourquoi, Baddy, pourquoi te faire ainsi du mal?", et la réponse est "je ne sais pas, un choix entre la tentative de suicide au yaourt périmé et celle à la musique de merde peut être…". Toujours est-il que j'y suis allée, surtout pour accompagner mon frère qui est un grand fan, et dans la foulée je me suis demandé s'il était possible de pondre un reportage sur les mœurs et coutumes des fans de rap. La réponse est positive, bien que mon point de vue sur ce concert soit mitigé.

Commençons par l'artiste elle même. J'ai du mal avec le rap, ce n'est un secret pour personne, les seuls rapeurs que je supporte sont rares et chanceux, j'aime bien Iam (my Dave, leur parodie goth déchire tout), MC Solaar, Passi même si je n'écoute pas tout d'eux. Diam's est une originalité dans le paysage musical français dans le sens où c'est une femme (on dit "meuf" en langage wesh), elle compose et écrit, elle séduit par des sujets intéressants, mais c'est tout en ce qui me concerne, je trouve que ce qu'elle fait pourrait être plus profond, je n'apprécie qu'une ou deux chansons en vérité. J'ai objectivement trouvé qu'elle développait une bonne énergie sur scène mais hélas elle en fait des tonnes en remerciements, on peut avoir de la modestie et une grande reconnaissance envers le public, il faut se rappeler que les gens sont venus pour entendre la musique, pas du bla bla à longueur de temps, ça plus les divers hommages aux autres rapeurs, ça m'a fatiguée. Sinon le pianiste et le DJ étaient bons, c'était sympa leurs délires musicaux.

En ce qui concerne le public, je ne savais pas trop à quoi m'attendre, allais-je trouver des dizaines de boulets rapeurs ou des centaines de pétasses des cités? Eh bien à mon grand désespoir, c'était un savant mélange des deux, alors chers amis, voici le mode d'emploi pour faire couleur locale à un concert de rap:

1 – La tenue vestimentaire: pour les garçons, la chose est relativement simple, c'est un pantalon ou un jean, des chaussures de sport de grande marque (niké, adidash, etc), on n'oublie pas la casquette (de marque aussi) qui doit être placée légèrement en travers sur la tête, on peut éventuellement la recouvrir à l'aide de la capuche de la veste du survêtement. Et enfin, la doudoune à capuche fourrure (le staïle quoi!). Pour les filles, la chose se complique un peu, mais l'idée reste la même, peut être que vous connaissez déjà l'expression que j'ai apprise de Myschka: "pétasse des cités", eh bien c'est l'idée. Un top noir ou rose pâle (super tendance le rose pâle en ce moment^^) assez ample au niveau de l'abdomen (my Dave, moi qui ne supporte pas d'avoir l'air d'un sac…), en pas on a le jean moulant délavé avec des ballerines, des bottines ou des baskets, ou la jupette. On n'oublie pas de bien se coiffer, de se maquiller avec plein de trucs qui brillent même dans le noir et c'est parti!!!

2 –  Le geste qui va bien: levez votre bras à la verticale au dessus de votre tête, essayez de capter le rythme du "boum boum" ambiant et à chaque "boum" abaissez votre bras (mais pas trop, 'tention aux voisins hein), vous pouvez aussi faire un truc avec vos mains (comme replier un ou deux doigts, le Staïl encore et toujours). Grâce à ce geste, vous aurez l'air cool^^

3 – Le langage: il ne vous sera pas utile pendant le concert, trop de bruit, mais à la sortie, vous pourrez vous extasier en langage wesh grâce à ce tutorial, du français au wesh: quelques traductions.

  C'était bien => ça déchire sa race!!!

– J'ai passé un excellent moment => J'ai trop kiffé!!!

– Cette artiste est vraiment excellente => Putain elle déchire tout!!!

– J'aurais aimé que ce spectacle dure plus longtemps => sa mère, chuis dégoûté c'est fini.

Astuce: appuyer les voyelles, racler sur les "r" faire comme si on avait une patate chaude dans la bouche.

Et voilà, il y a beaucoup d'autres exemples de langage wesh ainsi que d'attitudes à avoir, mais là est l'essentiel, et grâce à ce tutorial vous pourrez être en mesure d'assister si vous le voulez à un concert de rap sans avoir l'air d'être un touriste.

J'espère quand même que vous n'en aurez jamais besoin.

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