Le boulet engagé
Très chers amis cyniques, bonsoir^^
Comme cela fait longtemps que je n’ai pas fait ma Connasse, je me suis dit que ce devait être maintenant, sous peine d’étouffer avec mon propre venin (pas très classe, vous me l’accorderez…). Bon, on va dire que je sature un peu médicalement (en plus il paraît que j’ai rrrrrien du tout – un poual de fer en rabe, c’est tout – mais dans ce cas, pourquoi je me sens pas bien, hein ? ahem, bon…) et j’ai vraiment la flemme de me remettre à écrire.
Donc pas de bol pour vous les enfants.
Alors dans la série des boulets, nous en avons vu quelques
uns de très intéressants, et ce soir je m’en vais faire l’étude d’un boulet qui
prolifère en ce moment : le boulet engagé.
Eh oui, dans cette période pré électorale que nous traversons
(Ségolèèèèèèèèèène, Sarkooooo, Bayrouuuuuuuuuuuuuuu, Bovééééééééééééééé,
toussa, toussa), il n’est pas rare que nous soyions forcés à avoir une
conversation d’ordre politique. Je ne sais pas trop pour vous, mais moi je
reste dilettante sur le sujet, j’ai mes opinions, je sais ce que je veux comme
propositions, mais je ne tente pas de l’imposer aux autres, et puis très
franchement, il n’y a pas pire que la politique pour fâcher les gens entre eux…
Bref… Comment reconnaître le « boulet engagé » ?
Oh, rien de plus simple, chers amis.
Tout d’abord, ce spécimen de boulet est une personne qui affiche ouvertement ses couleurs politiques, d’ailleurs les premiers signes distinctifs sont : un engagement permanent (le boulet est très souvent impliqué politiquement dans sa commune/sa ville/son quartier/son collectif de défenseurs des poubelles propres), une forte tendance à tout savoir avant tout le monde sur les décrets et lois en passe d’être appliqués, un besoin quasi irrépressible de convertir des gens à sa façon de penser, etc…
Ce boulet est d’ordinaire inoffensif, il suffit de lui dire de fermer sa gueule une ou deux fois, voire même de l’éviter (ça, c’est si on a pas envie de le froisser) et le boulet se calmera de lui-même.
Mais hélas (vous sentez le souffrance qui est mienne quand je dis « hélas » là ?), en période électorale, le boulet engagé devient dangereux, voire même incontrôlable !
Mes amis, attention si vous en connaissez un (et
condoléances si vous en connaissez plusieurs)
A l’approche des élections, le boulet engagé devient une
bête sanguinaire, prêt à tout pour vous rallier à son avis (voire même à son
parti s’il s’agit d’un boulet très très lourd), et pour cela il peut faire
beaucoup…
Il peut :
-Inonder votre boîte mail avec des spams tous plus
indélébiles les uns que les autres.
-Vous noyer sous les prospectus qu’il – en bon boulet – est
chargé de diffuser autour de lui.
-Vous saouler pendant des heures avec le programme de son
candidat.
-Aller jusqu’à appeler votre famille pour lui infliger le
même traitement qu’à vous (à ce propos, votre maman est-elle cardiaque ?
Oui ? Alors conseillez lui de débrancher le téléphone !).
En bref, le boulet engagé est une sorte de boulet hibernatus, peu ennuyeux - voire même de très bon conseil – lorsque rien n’éveille son côté « engagé », mais qui devient enragé à l’approche des élections.
Peu de choses à faire dans ce cas, hélas (vous sentez la douleur qui est m… Quoi je me répète ? Ouais, ma gueule, c’est bon >_<).
Essayez de vous faire discret, et évitez le boulet jusqu’aux élections. Si malgré tout il vous coince, dites lui que vous attendez les débats (ne lui dites jamais que vous ne voterez pas pour son chouchou, vous vous exposeriez à des heures de diatribe destiné à vous faire changer d’avis).
Et si malgré tout cela, il ne vous laisse pas en paix, vous pouvez soit passer en mode autiste (ne pas écouter, vous isoler dans votre monde paisible et intérieur), lui dire très violement de fermer sa grande gueule de boulet (conseillé si le boulet est chétif et ne risque pas de vous en coller une), ou lui mettre un coup de boule (à éviter si vous voulez garder de bons rapports avec lui/elle).
Voilà, en espérant que cela vous a aidé.
PS : pensez quand même à aller voter, c’est important, mine de rien^^